sabato 19 giugno 2010

Papaveri sexy




Lo sai che i papaveri son alti alti alti..
L'ingenua canzoncina infantile del cortile dell'asilo si adatta con malizia alla collezione estiva dedicata ai papaveri di Bluegirl Estate 2010 !

I petali incandescenti dei fiammeggianti fiori di campo sbocciano su accessori rosso segnaletico, all’insegna del romanticismo più passionale.
La collezione Estate 2010 di Blugirl è un vero trionfo di abiti effetto corolla fino alla borsetta coordinata con sandali a tema, pronti a esaltare gambe e caviglie. Per uno charme che fa letteralmente… fuoco e fiamme!

Nelle foto:
Il tubino stretto da una cintura in vernice della sfilata di Blugirl Estate 2010 si conclude con un trionfo di papaveri in stoffa.
La borsa con tracolla dorata tempestata da papaveri in seta di Blugirl (460 euro).
I fantastici sandali al papavero di Castaner .

mercoledì 16 giugno 2010

Roy Lichtenstein









Roy Lichtenstein (1935-1999 ), est l'un des artistes majeurs du Pop Art américain. A partir de 1961 Roy Lichtenstein fait sensation dans le monde de l'art aux Etats-Unis.
Il débute en peignant des oeuvres qu'il qualifie lui même d'expressionisme abstrait, en réalisant des tableaux de grands formats largement inspirés des bandes dessinées populaires vendues dans les kiosques à journaux au coin des rues, extraits de certaines publicités, ou reproduisant pour les détouner les personnages de Walt Disney.

Andy Warhol à la même époque de son côté peignait des bouteilles de Coca Cola ou des boîtes de soupe Campbell.
Tous deux représentaient alors cette nouvelle tendance du Pop Art américain, conduisant les journaux à se demander si l'un et l'autre étaient des artistes ou des imposteurs.

Les oeuvres de Lichtenstein au cours des années soixante, sont composées de personnages de bandes dessinées aux traits lisses, comme " Masterpiece" de 1962 ou "In the car " de 1963, ou d'héroïnes aux cheveux blonds et aux lèvres soulignées de rouge, telle " M-Maybe" de 1965 ou encore de scènes de batailles aériennes telle " OK Hot Shot" de 1963 et sont concus comme des oeuvres immédiatement reconnaissables par le plus large public.

Elles sont alors les modèles d'un langage qui fait le lien au travers la frontière qui sépare le figuratif de l'abstraction : les visages, les scènes, les couleurs, les formes, les sujets sont chez lui des images iconiques et ironiques par lesquelles il cherche à s'opposer au cubisme et par lesquelles il prend distance avec l'art moderne américain et à ses instigateurs que furent Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Claes Oldenburg ou Larry Rivers.

C'est un artiste qui évoluera ensuite vers des oeuvres apparemment plus sereines composées de scènes d'intérieur inspirées et faisant référence à Matisse, telle cette huile intitulée " The dance" de 1974, mais toujours caractérisées par cette représentation de points et de traits comme dans les bandes dessinées bon marché regardées à la loupe.

Lichtenstein est un artiste déroutant et rassurant à la fois au travers son langage froid, neutre et distancié dans un premier abord, mais qui finalement traduit des émotions intenses et une représentation du monde, de la culture, de la guerre, et des hommes dans des situations où tout apparait irréel et fictif , comme dans les comics, la bande dessinée ou les mangas, dans lesquels les lecteurs, les spectateurs, sont plongés dans le pur l'imaginatif, et où personne ne se sent surtout impliqué.

BIO :
Roy Lichtenstein est né le 27 octobre 1923 à New York.
A 12 ans, il s'inscrit au Collège Franklin de Manhattan.
L'art ne faisait pas partie de son programme scolaire, mais Lichtenstein s'est rapidement intéressé à l'art comme passe-temps.
Appréciant le jazz, il allait souvent écouter des concerts au théâtre Apollo de Harlem.
Après l'obtention de son diplôme, Lichtenstein s'inscrit pour l'été en cours d'art au "Art Students League" de New York sous la tutelle de Reginald Marsh.

Roy Lichtenstein a alors quitté New York, pour étudier à l'université de l'Ohio à Columbus. Ses études ont été interrompues pour trois ans par l'appel de l'armée lors de la deuxième guerre mondiale de 1943 à 1946.
Lichtenstein est retourné chez lui pour la mort de son père, puis a été déchargé de l'armée sous l'acte du rajustement des soldats (Etats-Unis).
Il reprit alors des études en Ohio avec l'aide de l'un de ses professeurs, Hoyt L. Sherman, qui a eu un impact significatif sur ses futurs travaux (Lichtenstein donnera plus tard son nom à une galerie).
Lichtenstein suivit le programme scolaire de l'Ohio jusqu'à devenir professeur, travail qu'il poursuivra durant les dix années suivantes. En 1951, il eut sa première exposition personnelle à la galerie de Carlebach à New York.

Cette même année, il se rendit à Cleveland où il resta six années, même s'il voyageait régulièrement à New York.
Son travail s'est partagé entre le cubisme et l'expressionisme.
En 1954, il eut un premier fils, David Hoyt Lichtenstein, puis un deuxième, Mitchell Lichtenstein, en 1956.
En 1957, il se retourna à New York et a continua à enseigner.
C'était à ce moment qu'il adopta le modèle d'expressionisme abstrait qu'on lui connait, une convertion tardive à ce type de peinture.

Lichtenstein a commencé l'enseignement dans hors de la ville, New York à l'université de l'Etat de New York chez Oswego en 1958.
Cependant, les hivers hors de la ville brutaux prenaient un péage sur lui et son épouse.

En 1960, il continua à enseigner à l'université de Rutgers où il fut influencé par Allan Kaprow.
Cet environnement a relancé son intérêt pour l'imagerie Proto-pop.
En 1961, il réalisa ses premières peintures Pop en utilisant des images de bandes dessinées et des techniques dérivées des impressions commerciales.
Cette phase continuera jusqu'en 1965, en utilisant des images publicitaires suggerant le consumérisme.
Son premier travail comportant l'utilisation à large échelle de figures bordées et de points Benday fut "Look Mickey" (1961, National Gallery d'art, Washington).
Cette toile est venue d'un défi lancé par un de ses fils, qui, montrant une bande dessinée de Mickey et lui a dit ; "Je te parie que tu ne peux pas peindre aussi bien que ça, Papa".
Cette même année, il fit six autres toiles avec des personnages reconnaissables à partir d'emballages ou de bandes dessinées.
En 1961, Leo Castelli montra son travail dans sa galerie à New York, puis il eut sa première exposition personnelle en 1962 ; la collection entière fut achetée par des collecteurs influents avant que l'exposition ne soit ouverte.
Etrangement, Castelli rejeta le travail d'un des contemporains de Lichtenstien, Andy Warhol.
En septembre 1963, il arrêta d'enseigner à l'université, peut-être frustré parce qu'il avait été reconnu comme concepteur, plutôt que professeur.

C'est à ce moment là que Lichtenstein commenca à recontrer le succès, et non seulement en Amérique, mais aussi dans le monde entier.
Il se rendit à nouveau à New York pour être au centre de la scène artistique et démissionna de l'université de Rutgers en 1964 pour se concentrer sur sa peinture.

Pour illustrer une invitation à une exposition à la galerie de Lion Castelli de New York qui s'est déroulé en 1963, Lichtenstein produisit la lithographie "Crying Girl" qui est peut-être l'image la plus connue de ses oeuvres.

Lichtenstein a employé le pétrole et la peinture de Magna dans un de ses travaux les plus connus, tels que "Drowning Girl" (1963, musée d'art moderne, New York).
Ce tableau comporte également des contours épais, des couleurs "BOLD" et des points Benday pour représenter certaines couleurs, comme si il avait été créé par la reproduction photographique.

Lichtenstein expliquait ainsi son travail : Les expressionistes abstraits "ont cassé la toile et ont expliqué ce qu'ils avaient fait, dans les positions et les tailles de couleur.
Mon style est complètement différent, mais la manière de déposer les lignes est assez similaire ; Je n'ai pas le regard calligraphique de Colin ou de Kline".
Plutôt que d'essayer de reproduire ses sujets, son travail a abordé la manière dont les médias les dépeignent.
Cependant, Lichtenstein ne se prennait jamais trop au sérieux : "Je pense que mon travail est différent des présentations horizontales sur microfilm, mais je ne l'appellerais pas transformation ;
Je ne pense pas que ce soit important pour l'art".
Quand son travail a été réalisé la première fois, beaucoup de critiques d'art du temps ont contesté son originalité. Le plus souvent, ils n'essayait pas d'être positifs.
Lichtenstein répondit : "Plus mon travail est proche de l'original, plus le contenu est critiqué et menacé.
Cependant, mon travail est entièrement transformé du fait que ma perception et mon but sont entièrement différents.
Je pense que mes peintures sont transformées, mais il serait difficile de le prouver par n'importe quelle argumentation raisonnable".

Sa toile la plus célèbre est indiscutablement "Whaam !" (1963, Tate Modern, Londres), c'est un des exemples connus le plus tôt du pop art.
Il est adapté d'une bande dessinée de 1962 de la revue "All-American Comics".
La peinture dépeint un chasseur tirant une fusée sur un avion ennemi, avec une explosion rouge-et-jaune. Le modèle de bande dessinée est intensifié en employant le lettrage onomatopoetic "WHAAM !" et la légende enfermée dans une bulle : "j'ai pressé la commande de tir... et les fusées ont flambé devant moi dans le ciel..." Ce diptyque est assez grand : il mesure 1m70 sur 4m.

Les plus connus de ses modèles sont relativement proches, mais pas tout à fait similaires, aux bandes dessinées originales, un sujet qu'il a en grande partie abandonné en 1965.
Il rajoutera dans les décénnies suivantes des textes à son travail de différentes manières.
Les originaux de ses toiles ont été dessinées par des artistes de bandes dessinées tels que as Jack Kirby and DC Comics artists Russ Heath, Tony Abruzzo, Irv Novick, et Jerry Grandenetti, qui ont rarement été récompensés.
Jack Cowart, executive directeur de la Fondation Lichtenstein, conteste que Lichtenstein fusse un copieur, expliquant : Le "travail de Roy était un émerveillement de formules graphiques et de codifications de sentiments qui avaient été établis par d'autres.
Les toiles ont été changés dans la balance, la couleur, le traitement, et leurs implications. Il n'y a aucune copie exacte.

En 1967, son exposition rétrospective a été tenu au Musée d'Art de Pasadena en Californie. Il eut également en cette année sa première exposition solo en Europe aux musées d'Amsterdam, de Londres, de Berne et de Hanovre.
Il s'est marié une seconde fois avec Dorothy Herzka en 1968.

Dans les années 70 et 80, son travail a commencé à la fois à perdre et à augmenter ce qu'il avait fait auparavant.
Il a produit une série de "studios d'artistes" qui ont incorporé des éléments de ses travaux précédents. Un exemple notable étant le studio de l'artiste, Look Mickey en 1973 à Minneapolis) qui incorpore cinq autres travaux précédents, inséré dans la scène.

Vers la fin des années 70, son style évolua vers des travaux plus surréalistes tels que le prisonnier de guerre Wouah (1979, für Internationale Kunst, Aix-la-Chapelle de forum de Ludwig).

En plus des peintures, il a également fait des sculptures en métal et plastique comprenant certaines sculptures publiques notables telle que "Lamp" dans la rue Mary, en Géorgie (1978), et plus de 300 toiles.

Sa toile "Torpedo...Los! " s'est vendu chez Christie 5.5 millions de dollars en 1989, une somme record alors, faisant de lui un des trois artistes vivants ayant attiré une telle somme.

En 1996 le National Gallery de l'art dans le Washington DC est devenu le plus grand dépôt de l'artiste auquel il a donné 154 copies et 2 livres. Au total, il y a environ 4.500 travaux vraisemblablement en circulation.

Il est mort de la pneumonie en 1997 au centre médical d'université de New York.

Sa deuxième épouse Dorothy et les fils de son premier mariage, David et Mitchell, lui ont survécut.
Le logo de la firme de disques DreamWorks fut sa dernière réalisation.

La culture Pop Art est encore très présente au XXIème siècle.
Le travail du Lichtenstein, comme celui de ses contemporains tels que Warhol, sont toujours d'actualité et plusieurs des messages dépeints sont directement liés à notre vie moderne.
Un exemple de cette importance est l'utilisation des images de Lichtenstein et de Warhol dans U2 en 1997, et une exposition en 2007 au National Portrait Gallery (United Kingdom)..

Seen Solo le virtuose du graffiti







Pionnier du mouvement "Street Art", figure emblématique du graffiti, Seen s’illustre dès les années 70 sur la scène artistique new-yorkaise ; il participe à l’émergence du mouvement.
Tout jeune il est déjà un prodige en dessin.
A onze ans, il taggue ses premiers trains.

Plus tard, il décide de revisiter les lettres en tôle ondulée du panneau "Hollywood" à Los Angeles.
En 1981, il participe à l’exposition "New York, New Wave" aux côtés de Keith Haring ou Andy Warhol.

Considéré comme une icône du graffiti, Seen marque une génération entière par la force de ses créations.

Aujourd’hui encore, Seen étonne par la virtuosité de son style et sa créativité.
Son art se situe à mi chemin entre l’héritage de la rue qu’il revendique dans chacune de ses œuvres et une virtuosité technique très graphique.
En marge de ses oeuvres habitées par le lettrage coloré, technique dans laquelle il est passé maître, Seen a développé au fil des années une série de travaux sur toile, inventifs et personnels. Dans cette exposition, Seen présente des œuvres d’une incroyable richesse.

Dans certaines, il intègre de la tôle ou encore le symbole du métro new-yorkais comme pour rappeler chaque fois son appartenance à la rue tout en explorant l’abstraction puisqu’il le dit lui-même, "le graffiti est ma vie, il l’a toujours été et le sera toujours".
Ailleurs on découvre l’influence de la culture du tatouage dont il reprend les thèmes et les motifs.
Enfin, au troisième niveau de la galerie les œuvres de Seen se font abstraites et les toiles sont animées par des jeux de matière.

Au-delà du graffiti, de cette école qui l’a formé et qui continue à alimenter son travail, Seen est surtout un artiste complet.
Il s’inscrit aujourd’hui comme l’un des artistes les plus doué de sa génération.

Seen Solo Show
Du 29 Mai, 2010 au 26 Juin, 2010
Vernissage 29 Mai, 2010 de 18h à 21h

Galerie Magda Danysz - 78, rue Amelot Paris 11

le Designer' Day










L’association des Designer’s Days a été fondée en 2000 et fédère, comme l’indique son président Alain Lardet, « des maisons qui se développent ou se régénèrent grâce au design contemporain ».

Christofle, Bernardaud ou Baccarat en sont de bons exemples. « En dix ans, le design est entré dans la sphère de l’art de vivre.
Mais c’est aussi devenu un langage international qui crée du lien, joue un rôle social et économique ».
En témoigne la dernière aventure du designer François Azambourg qui revient du Burkina Faso avec un fauteuil sculpté… dans une termitière (rassurons-nous, la reine est morte, donc plus de trace de bestioles !) (1).
Sa couleur rouge due au fer qui se trouve dans la terre et sa texture alvéolée confinant au motif ont intéressé ce designer épris de légèreté.
Chassé dans la brousse en mobylette, puis débité et couché sur une charrette tirée par des ânes, le morceau de nature pesant tout de même une tonne a finalement gagné Ouagadougou en camion.
Puis François Azambourg en a affiné la forme originelle avec une simple machette et l’assise obtenue a ainsi été cuite dans un bûcher avant de s’envoler pour Paris.

Chez Poltrona Frau, on pourra donc la découvrir accompagnée d’un film de huit minutes retraçant cette performance qui revêt un sens plus profond : « Poltrona Frau souhaitait mettre à l’honneur l’un de ses fauteuils, conçu pour le Parlement Européen.
S’agissant d’un symbole fort de pouvoir, j’ai pensé à un trône, puis à l’Afrique.
D’une certaine manière, j’ai voulu montrer la vanité se trouvant derrière cette quête de pouvoir puisque, quoi qu’il arrive, on retournera tous à la terre ». Prenez donc un siège…

(1) Le fauteuil sera vendu aux enchères et l’argent remis à Vincent Bailou, designer à Ouagadougou et complice de François Azambourg pour ce projet, afin de mettre sur pied une structure pour le design à Ouagadougou.

Designer’s Days, du 9 au 14 juin.
Renseignements et programmes : www.designersday.com


Moins extrême mais tout aussi expérimental, certains créateurs se sont piqués, eux, de brouiller les pistes.
Le designer Patrick Jouin et le pâtissier Christophe Michalak (le coupable de ces irrésistibles bisounours en guimauve du Plazza Athénée) réinterprètent en gâteaux certaines pièces mythiques de Cassina.

« La gastronomie et le design ont en commun le plaisir, la sensualité, le toucher », note Patrick Jouin. D’ailleurs certains meubles trouvent naturellement une résonance gourmande, comme ceux, mous et gonflés, de Mario Bellini.
« Le simple fait de porter un regard un peu différent, irrévérencieux, sur ces intouchables du design signés Charlotte Perriand ou Gio Ponti les rend à nouveau très humains », apprécie Patrick Jouin.

Autre fusion des univers chez Veronese où Chantal Thomass, transfuge de la mode, a élaboré une gamme de miroirs (dont un XXL, 2,30 m de hauteur !) et de luminaires (lustre classique dont les pampilles ont été remplacées par des rubans de verre, abat-jour capitonné, applique flanquée d’un pompon de cristal, etc.)
Esprit boudoir donc, mais pas futile pour autant… « Je me suis vraiment impliquée dans la fabrication. Cela m’a passionnée d’aller à Murano et d’élaborer les prototypes, sur place, avec les artisans », relate très précisément la créatrice.

Collaboration encore, entre le studio A+A Cooren et le verrier Wilfried Allyn, qui réalisent un incroyable vase soufflé, Tourbillon, évoquant le cycle de l’eau et plus largement la nature dans l’habitat(1).
On pourra l’admirer à la Gallery(2), aux côtés d’autres curiosités dont les objets – de la suspension à la petite voiture – édités en série limitée dans le temps, de Self studio.

Enfin Constance Guisset, l’auteure des dix vitrines des galeries Lafayette, dévoilera sa lampe Angelin, en papier, clin d‘œil au chorégraphe Angelin Preljocaj dont elle avait assuré la scénographie du solo à l’automne, elle aussi, tout papier…

(1) Réalisé pour le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main.
(2) Gallery, 111 rue de Turenne, 75003 Paris.

S’il est une valeur chère aux Designers Days, c’est de mettre le design à la portée de tous.
L’exposition sur le travail de Sigvard Bernadotte au Centre culturel suédois (d’ailleurs très agréable l’été, avec sa cour pavée, son petit café et son cake carotte) lui fait directement écho.
Fascinant de redécouvrir ces objets populaires (casseroles, set pique-nique, arts ménagers, etc.) qui sont aussi les premiers à avoir été réalisés en agence.

La manifestation, devenant de plus en plus familiale, ne pouvait enfin laisser de côté le jeune public.
Chez Dyson celui-ci est invité à produire de nouveaux objets à partir des pièces détachées, esthétiquement très belles, des robots domestiques de la marque.
L’épilogue du programme Ma maison en 2050, passionnément conduit par Corinne Rozental à Beaubourg…

Tandis que d’autres « enfants du design » profiteront des Designer’s Days pour montrer le bout de leur nez : d’abord le nouvel éditeur Specimen, porté par deux garçons âgés d’une petite vingtaine, présentera chez Terre & nuage (1) deux pièces particulièrement intéressantes signées pour l’une Sylvain Rieu Piquet et pour l’autre Guillaume Delvigne .

Mais aussi ces nombreux jeunes designers qui exposeront leurs travaux à Docks en Seine(2), la fameuse Cité de la mode et du design maintes fois ajournée.

C’est donc enfin l’ouverture officielle et certainement le plus beau cadeau que l’on pouvait faire aux Designer’s days pour leurs dix ans d’existence, mais aussi au design et aux parisiens !

(1) Terres & Nuages, 10, rue des Filles-du-Calvaire, 75003 Paris.
(2) Docks en Seine, 34, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.

Andrée Putman au rendez vous de la rentrée culturelle de Paris















L'exposition fera date..

Pour le plus grand rendez-vous de la rentrée culturelle 2010, une rétrospective sera consacrée au monstre sacré du design, Andrée Putman.
Une occasion unique d’explorer l’œuvre de cette diva de 85 printemps : rééditions de mobilier, reconstitutions de lieux, le piano « Voie lactée », les hôtels de luxe qu’elle a dessinés....
L’intérieur du Concorde, c’était elle. Les loges VIP du Stade de France aussi.
De même, les accessoires pour la maison chez Prisunic.
Ou le piano « Voie lactée » qu’elle a dessiné pour Pleyel France, le plus vieux fabriquant de piano au monde.
On pourrait citer aussi, en vrac, les bureaux de Jack Lang, au ministère de la culture (1985), celui de Jacques Chaban-Delmas, à l’hôtel de région de Bordeaux, ceux du ministère des Finances (1989), du conseil général des Bouches du Rhône (1993), du Conseil général des deux Sèvres (2004).

A 85 printemps, Andrée Putman est une icône du design français… qui a fait carrière à l’étranger, et en particulier à New-York, qui a été la première à discerner le talent derrière les excentricités d’Andrée Putman.
"New-York est la ville la plus vibrante du monde. C’est le point de départ de beaucoup de choses, y compris pour moi", confiait la designer en 2008, au moment où le Consultat de France à New-York lui consacrait une exposition pour célébrer ses 25 ans de carrière.

Autant dire qu’il était temps qu’une exposition d’envergure lui soit consacrée en France. C’est à l’Hôtel de Ville que l’œuvre pharaonique d’Andrée Putman sera exposée pour la rentrée culturelle 2010.

Le commissariat de l’exposition revient à Eric Troncy.
On sait déjà que l’exposition présentera des rééditions de mobilier (notamment la chaise en fer Mallet-Stevens), des reconstitutions de lieux qui l’ont faite connaître, le piano « Voie lactée » conçu par cette pianiste de formation.
Il sera également question des amitiés et des échanges qu’Andrée Putman a tissés toute sa vie avec des artistes contemporains.
Mariée à la fin des années 50 avec le collectionneur, éditeur et critique d’art Jacques Putman, Andrée a côtoyé sa vie durant le gotha de la création contemporaine.
L’exposition rend donc hommage aux amitiés qui ont profondément influencé le style Putman. On citera Pierre Alechinsky mais aussi Bram Van Velde, Klein ou encore Giacometti.
Une exposition qui promet de faire date!

Andrée Putman en 10 dates :

23 décembre 1925 : Andrée Christine Aynard naît à Paris dans le VIe arrondissement.

1944 : A 19 ans, elle reçoit le premier prix d’harmonie du Conservatoire de Paris des mains de Francis Poulenc.

1958 : A 33 ans, Andrée Putman collabore avec la chaîne Prisunic en tant que directrice artistique des rayons maison.

1968 : Elle fait ses débuts à l'agence de style Mafia. Là, elle fait la rencontre décisive de Didier Grumbach et créé avec lui Créateurs et Industriels.

1978 : Andrée Putman créé Écart, première agence à laquelle succédera vingt ans plus tard, l’Agence Andrée Putman qu’elle dirige toujours, à Paris dans le XIVème arrondissement.

1984 : On lui confie l’aménagement de l’hôtel Morgans à New York. Le carrelage noir et blanc et le grès sont un succès. Le Morgans ouvre la voie à de nombreuses autres collaborations hôtelières : Le saint James Club à Paris, Le Lac à Kobé, Im Wasserturm à Cologne, Sheraton à Roissy, Ritz Carlton à Wolfsburg, Pershing Hall à Paris…

1990 : elle travaille pour le Concorde.

2005 : Guerlain désigne l’agence d’Andrée pour revoir l’aménagement de son espace historique, sur les Champs-Élysées.

2007 : Ouverture de l’hôtel The Putman, à Hong Kong

2008 : Elle dessine le piano à queue Voie Lactée pour Pleyel France. Une exposition lui est consacrée au Consulat de France à New-York.

lunedì 14 giugno 2010

Accessori di lusso in legno







Una nota di natura per questa stagione!
I creatori non esitano ad andare alla ricerca di materie tradizionali ed autentiche per dare un tocco ecologico e naturale ad accessori spesso di lusso estremo.

Negli zoccoli quindi, ma anche nei bracciali, nelle collane , nelle borse il legno impone la sua essenza sobria e solida.

L'architetto contemporaneo Frank Gehry immagina per Tiffany & Co. un bracciale in stile tribal.
Con le sue forme semplici e al contempo complesse ci regala un bell'abbinamento tra il legno e il metallo.
Bracciale Fish Wood in legno e argento, Frank Gehry per Tiffany & Co.
Prezzo: 4 810 €
Informazioni: www.tiffany.com

In materia di sandali, questi rischiano di farci rompere una gamba!
E'Jil Sander che realizza un mix perfetto tra trend e materie: maxi zeppa in legno, pitone traforato e altezza inverosimile...
A consigliare soltanto se non si soffre di vertigini !

Decolletes in pitone traforato e zeppa in legno, Jil Sander
Prezzo: 1 250 €
Informazioni: www.jilsander.com

Gli occhiali da sole di Giambattista Valli sono veramente originali!
In legno, colorati e con lenti a specchio..

Occhiali a specchio e stanghette di legno, Giambattista Valli
Prezzo: 475 €
Informazioni: www.giambattistavalli.com

Il buon gusto Fendi per questa pochette ...
Materie nobili per uno stile grintoso, con la sua chiusura in legno e delle borchie di metallo sul davanti.
Irresistibile fascino ecolo-rock!

Pochette « Skins clutch » in pelle e legno, Fendi
Prezzo: 590 €
Informazioni: www.fendi.com

Bracciali oversize con sovrapposizioni e abbinamenti dei materiali: é la scelta di Bally con questi accessori semplici e superclasse!

Bracciali in legno, Bally
Prezzo: 180 €
Informazioni: www.bally.com

domenica 13 giugno 2010

Caravaggio Superstar



Sono ben 11mila i visitatori accorsi per ammirare i capolavori della Mostra Caravaggio alle Scuderie del Quirinale a Roma, esposti fino alle 22 di domenica 13 giugno 2010.
È un successo la no stop messa in piedi dagli organizzatori per l'ultimo week end di apertura, con circa 11 mila visitatori che dalle 9 di ieri alle 9 di domenica mattina hanno visto la rassegna.

Tale è stato il successo della mostra che, in occasione dell’ultimo weekend, le Scuderie del Quirinale sono rimaste ininterrottamente aperte dalle 9 di sabato 12 giugno fino alle 22 di domenica 13.
Notte bianca, dunque, per amore dell'arte e del Caravaggio in particolare.

Il pubblico in coda nella notte si è differenziato per fasce di età, dai più giovani e giovanissimi della mezzanotte ai più maturi dell'alba. Il pubblico, nonostante l'attesa, non si é desistito.
Grande soddisfazione da parte degli organizzatori, a partire dal presidente Emmanuele Emanuele.

Nella maratona finale per visitare la mostra, oltre 11 mila persone sono entrate alle Scuderie del Quirinale e la fila è proseguita domenica ininterrotta, sotto il sole, come lo era stata durante tutta la notte.

E non è ancora finita. La mostra rimane aperta fino alle 22 di stasera (domenica 13 giugno) e dalle Scuderie del Quirinale fanno sapere che «sono previsti altri 5mila visitatori oggi».
«La mostra più visitata d'Italia negli ultimi 10 anni -assicurano dalle Scuderie - ha incassato circa quattro milioni di euro tra biglietti interi, ridotti ed entrate per le scuole».
Cifre da record.

Il migliore ristorante del mondo è.. a Copenhagen !



Il miglior ristorante del mondo è a Copenhagen !

E nella capitale danese il Radisson Blu Royal Hotel (il primo "design hotel" al mondo) compie 50 anni !

Dopo la recente pioggia di stelle Michelin – ben 13 stelle distribuite su 12 ristoranti – Copenhagen torna a far parlare di sé come regina della gastronomia in Scandinavia.
Il ristorante Noma è, infatti, stato eletto il migliore del mondo nella classifica stilata dalla rivista specializzata britannica Restaurant Magazine che, in partnership con l’italiana S. Pellegrino, ogni anno pubblica una graduatoria dei primi 50 ristoranti del mondo sulla base delle valutazioni di 800 esperti internazionali di gastronomia.
La stella più luminosa nel panorama culinario è guidata dallo chef 32enne René Redzepi il quale, dopo varie esperienze in alcuni dei migliori ristoranti del mondo (tra i quali l’ex primo in classifica El Bulli di Ferran Adrià), è tornato a Copenhagen dove si è specializzato in un nuovo genere di cucina nordica,mix delle tecniche contemporanee con l’utilizzo dei migliori prodotti del Nord Europa provenienti dall’Islanda, dalle Isole Faroe e dalla Groenlandia.
Un successo che ha portato Redzepi e il Noma all’assegnazione della prima stella Michelin nel 2005, seguita da una seconda nel 2007 fino alla consacrazione lo scorso 26 aprile a miglior ristorante del mondo.

Ancora una ricompensa :Copenhagen come capitale del design scandinavo, celebrerà il prossimo 1 luglio il 50esimo anniversario del Radisson Blu Royal Hotel, il capolavoro del maestro Arne Jacobsen, come primo "design hotel" al mondo.
Una persona in particolare è molto orgogliosa di poter partecipare alla celebrazione : Roy Kappenberger, l’attuale direttore dell’albergo e figlio del primo direttore del Royal, Alberto Kappenberger.
“Un enorme parco giochi con 22 piani da esplorare”, così Roy definisce l’albergo dove iniziò in tanto che facchino fino a diventarne il direttore nel 2008.

Arne Jacobsen, che non si era mai occupato prima del design di hotel, desiderava che l’edificio del Royal Hotel apparisse come una struttura molto leggera.
Era il 1956. L’area di costruzione, così vicina ai Giardini Tivoli, era molto delicata e l’architetto non voleva che l’altezza e la massa dell’edificio potessero sovrastare le costruzioni circostanti.
Arne Jacobsen riuscì con successo a integrare una costruzione totalmente moderna e rivoluzionaria nel cuore classico di Copenhagen.
Alcune delle più famose opere di design di arredamento di Arne Jacobsen furono create appositamente per il Royal.
Ogni anno nel mondo sono vendute migliaia dei suoi modelli “Swan” e “Egg”, celebri sedute che rappresentano una costante in camere d’albergo, sale riunioni e nelle sale d’attesa di prima classe negli aeroporti di tutto il mondo.

The Villain Chair, un fauteil de gangster !


Luxueuse, rétro-chic, la Villain Chair est véritablement un fauteuil hors normes. D’aspect surdimensionné, sa structure mélange Chrome, Acier, Aluminium.

Pas vraiment beau mais imposant, sobre, ce fauteuil donne un sentiment de pouvoir et de puissance.
A essayer pour se revêr en big boss !

Dimensions : 90 x 90 x 120 cm.

Vendu sur l’excellent site anglais Such.uk pour 3600£ (environ 5000€)

domenica 6 giugno 2010

Naviglio, cuore di Milano, percorso fotografico..





La mostra fotografica: Naviglio, Cuore di Milano si compone di 18 fotografie che, accostando e sovrapponendo immagini dell’inizio ‘900 a scorci dell’odierna metropoli, intendono mostrare l’inestimabile valore storico, architettonico, estetico ed etico che il Naviglio convoglia verso il cuore della città.

L’intenzione è dunque quella di rianimare il cuore di una Milano storica che si specchi nelle acque del Naviglio, già chiave del suo sviluppo e occasione per una nuova nascita, per cercare il futuro di Milano tra i flutti del suo passato.

Una rielaborazione fotografico–digitale dà corpo a strade e piazze accostando immagini dell'inizio del secolo scorso a scorci dell'odierna metropoli.

Un percorso emotivo muove attraverso presente, passato e futuro mostrando l'inestimabile valore storico, architettonico, estetico ed etico che il Naviglio convoglia verso il cuore della città, induce inevitabilmente ad interrogarci con concretezza e sana malizia sulle potenzialità socio-economiche derivanti da una possibile riapertura del Naviglio.

Milano in equilibrio tra modernità post-industriale e arte, uno sguardo rivolto verso la dimensione storico-sociale di una città che non vuole dimenticare le proprie origini.

link : www.cuoredimilano.org

venerdì 4 giugno 2010

La dernière soirée de Peter Csaba



Après 16 ans à la tête de l'Orchestre de Besançon, le chef tire sa révérence.
Arrivé en 1994, le chef avait su gagner la confiance et le respect des musiciens de l'Orchestre de Besançon.
Après les dernières élections municipales, le nouvel adjoint à la culture a voulu donner une nouvelle direction à l'orchestre mais une mobilisation des musiciens le contraignit à prolonger d'une année le contrat de Peter Csaba. Finalement, en octobre dernier Jean-François Verdier, clarinettiste et chef d'orchestre reconnu a été choisi pour diriger l'orchestre de Besançon à la rentrée 2010.

Emotion hier soir au Théâtre Musical de Besançon qui affichait complet : c'était le dernier concert dirigé par Peter Csaba.
Il a dirigé avec talent et passion l'Orchestre de Besançon Franche Comté avec la partecipation des musiciens de l'Orchestre Philarmonique et des élèves de 3ème cycle du Conservatoire à Rayonnement Régional.
Au programme, en première partie le concerto de W.Amadeus Mozart pour 2 pianos K 365, version pour 2 harpes avec les talentueses solistes Naoko Yoshino et Marie Pierre Langlamet.
En deuxième partie la symphonie n°1 "Titan" en ré majeur de Gustav Mahler.
Le public a salué ce grand chef avec un exceptionnel enthousiasme...et on vu les larmes dans les yeux de ce passionné de musique et des ses musiciens.

giovedì 3 giugno 2010

La Trieste dei Wulz


Autori Vari
La Trieste dei Wulz -
Volti di una storia.
Fotografie 1860-1981

192 p.; 170 foto bicr. e quadricr.;
It; ril. 24x29
Cod. 99LNR235 - Euro 46,00

Le oltre 150 immagini del volume, scattate dalla più famosa famiglia di fotografi triestini, consentono per la prima volta sia di valutare nel suo insieme il lavoro di uno dei maggiori studi fotografici italiani, che di percorrere l'evoluzione della ricerca estetica nella nuova tecnica di riproduzione.
Le immagini di tipo documentario del capostipite Giuseppe, le manipolazioni di carattere pittorico nella ritrattistica di Carlo, e la ricerca di un linguaggio visivo innovativo di Wanda e Marion, sono le direttrici principali del linguaggio fotografico maturato all'interno dell'atelier.

Elio Luxardo, un fotografo "vintage"






Conosciuto soprattutto per i suoi ritratti delle star del cinema italiano, tra 1930 e 1950, ma anche straordinario fotografo pubblicitario, di moda, di interni, Luxardo, antesignano di Robert Mapplethorpe e parallelo al più famoso Cecil Beaton, dedica grande attenzione al dettaglio della figura e del corpo umano.

Elio Luxardo (1908-1969) nasce da genitori di origini italiane in Brasile dove si afferma dapprima come atleta e poi come autore di documentari.
Dal padre fotografo di professione impara molto lavorando con i fratelli nello studio di famiglia.
Quando, nel 1932, si trasferisce a Roma, si iscrive al Centro sperimentale di cinematografia col sogno di diventare regista.
Bello, disinvolto ma soprattutto insofferente della disciplina, abbandona la scuola, entra nello studio del fotografo Sem Bosch e ne rileva quasi subito l’attività affermandosi rapidamente come ottimo ritrattista.

Nel suo studio di via del Tritone 197 (e, dal 1944, in quello milanese di corso Vittorio Emanuele) sperimenta quel particolare uso delle luci che aveva imparato sui set e che ritrovava, da grande e competente appassionato del cinema, soprattutto nei film americani.
Inevitabile che fossero proprio i divi di Cinecittà e gli attori di teatro ad amare i suoi ritratti, che avevano il pregio di non essere mai ripetitivi perché scaturivano da intuizioni estrose più che da un progetto estetico predefinito.

Avere un ritratto firmato Luxardo era diventato così importante che nel dopoguerra la vincitrice del concorso Miss Italia ne riceveva uno come premio.
Davanti al suo obiettivo non passavano soltanto personaggi affermati – politici, nobili, scrittori, oltre ad attori e attrici – ma anche uomini e donne che il fotografo metteva in posa per esaltare uno sguardo, un’espressione, una postura così attentamente studiata da farli sembrare tutti protagonisti di qualche film noir, drammatico o passionale.
Come ogni bravo professionista, tuttavia, Elio Luxardo sapeva esprimersi anche in altri campi firmando servizi di moda piuttosto innovativi e importanti campagne pubblicitarie che oggi ci sembrano più semplici di quanto non fossero allora.
Ma sono le sue ricerche personali a colpire per la loro bellezza asciutta e suggestiva.

I nudi femminili e quelli maschili sono il frutto dei giovanili esordi come scultore, ma soprattutto provengono dalla sua capacità di considerare il corpo in una sua assoluta plasticità lontana in egual misura dalla morbosità e dalla retorica.
Quello femminile è di una bellezza eterea che sembra plasmata dalla luce e disegnata da una grazia leggera mentre quello maschile è scattante, elastico, capace di evocare una classicità antica ma anche di anticipare quella forza prorompente e sfrontata poi cara a Robert Mapplethorpe.

Dallo Studio Luxardo non uscivano immagini qualsiasi, ma istantanee che catturavano le note caratteristiche degli attori.
I loro volti si illuminavano di un fascino misterioso e suscitavano emozioni, in chi le osservava, in tutto simili a quelle che davano agli spettatori nei cinema.
Questa era la qualità delle fotografie dei fratelli Elio, Aldo ed Elda Luxardo, il saper fermare l'istante espressivo del soggetto ritratto, quando questo coincideva e rappresentava il personaggio cinematografico. Luci diffuse, integrate da riflessi, sfondi scuri e tagli di luce che scolpivano i volti e disegnavano i corpi contribuirono alla nascita, negli anni '30 di uno stile che fece scuola e segnò un'epoca.
All'inizio lo studio di via del Tritone era frequentato da dive, campioni dello sport, intellettuali e artisti, da Luigi Pirandello a Filippo Tommaso Marinetti, da Assia Noris a Isa Miranda, da Valentina Cortese ad Alida Valli, fino al campione del mondo di pugilato Primo Carnera.

Il dopoguerra fu caratterizzato dalla collaborazione con gli spettacoli di rivista e l'inizio del concorso di 'Miss Italia', da dove nacquero personaggi del calibro di Sophia Loren, Gina Lollobrigida e Lucia Bosè.
Ora sono i divi del cinema della Dolce Vita a farsi fotografare dai Luxardo.

Lo stile cambia, le luci diventano meno taglienti, più morbide, ma l'incisività è la stessa, anche se appare avvolta in una leggera sfumatura di nostalgia, di mistero e di dolcezza. Questo stile, unico nel suo genere, regalò alle foto Luxardo una fama che non è mai tramontata e che coincide con "il fascino - come afferma Claudio Strinati, soprintendente per i Beni artistici e storici di Roma -, che non è solo quello della bella donna o dell'uomo seduttore, ma è percepito come una suggestione misteriosa e inanalizzabile che chiunque è in grado di avvertire".
"Lo stile Luxardo - dice ancora Strinati - estrae la persona dal riferimento necessario a una sua peculiarità artistica e ne fa il personaggio con cui, da quel momento in poi, sia il pubblico sia i critici si riconosceranno e si potranno identificare.
L'immagine Luxardo non è più la posa classica di fronte all'obiettivo e non è ancora l'immagine intesa come 'tranche de vie', quando il fotografo approfitta di un attimo fugace in cui la persona rappresentata rivela la propria intimità".
E' fondamentale, comunque, che fra il personaggio e il fotografo si instauri "il giusto feeling", sostiene Tiziana Luxardo, figlia di Aldo e continuatrice della tradizione familiare, il cui ritratto di Alessandro Gassman è esposto in mostra assieme a quello dal padre Vittorio.

"A volte, quando non si instaura subito la giusta sintonia - afferma Tiziana Luxardo - è necessario molto tempo perchè il personaggio 'si sciolga', divenendo naturale e 'duttile', tale cioè da rappresentare l'idea che di lui ha il fotografo. In ogni caso - sottolinea - resta sempre a discrezione di quest'ultimo stabilire se e quando il risultato voluto è stato raggiunto.

E' infatti chi sta dietro alla macchina fotografica a interpretare e a diriggere il soggetto da raffigurare". Intervistata nel suo nuovo studio romano di via del Gambero, dove si è accolti dai ritratti di Guglielmo Marconi, Luigi Pirandello, Ottorino Respighi, Pietro Mascagni e da giovanissime Lollobrigida e Loren, oltre che da una scultura raffigurante Primo Carnera in posa da combattimento, Tiziana Luxardo descrive come il padre e i suoi zii realizzavano le loro fotografie.
"C'era prima la fase del trucco del soggetto - racconta -, quella dell'allestimento della sala di posa, con gli sfondi e le luci che si ritenevano più adatte al personaggio.
La macchina fotografica era un banco ottico poggiato su un cavalletto con una lastra sei per nove su cui veniva impressa l'immagine. La lastra veniva successivamente lavorata dai ritoccatori, che spianavano o eliminavano con degli stiletti eventuali difetti. A volte però questi erano rispettati, se caratterizzavano particolarmente il volto dei personaggi.
Seguiva poi la fase del ritocco direttamente sulla foto stampata, che avveniva con pennelli e china. Importantissimo era l'uso delle luci, le cui direzioni erano spesso contemporaneamente sia frontali che posteriori".

mercoledì 2 giugno 2010

"La norme et le caprice" du sublime Nadar au chateau de Tours






Exposition "Nadar, la norme et le caprice"
Au Château de Tours
du 29 mai au 07 novembre 2010

Disparu il y a tout juste 100 ans, Félix Tournachon dit Nadar (1820 – 1910), dont l’art de portraitiste a souvent été célébré, reste l’emblème de la photographie du XIXe siècle. L’époque des années 1850 a vu la réalisation des portraits des plus grands artistes de la bohême parisienne, et la mise au point d’une recette qui assure le succès de l’atelier sous le Second Empire.

Sous la Troisième République, alors que Paul Nadar (1856 – 1939) accompagne l’entreprise paternelle puis lui succède, la standardisation du portrait apparaît souvent comme une dérive commerciale. L’exposition propose de réviser ce point de vue en considérant le rôle du succès des photographies d’acteurs et d’actrices de théâtre de l’époque comme une vision complémentaire de la société fin de siècle. L’atelier du photographe apparaît alors comme le carrefour de la norme et du caprice : portraits des figures illustres et représentations solennels du corps social côtoient grimaces et gesticulations, parades et mimodrames du monde du spectacle.

À travers les archives de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, riche du fonds des négatifs des ateliers Nadar père et fils, l’exposition relie et relit les deux aspects a priori opposés du portrait et montre qu’entre les "grands hommes" et les "tableaux vivants", l’imaginaire d’une société se retrouve face à l’objectif.

L’exposition propose d’évoquer la filiation entre Nadar et son fils Paul en restant au plus près des images, grâce à un parcours d’environ 200 tirages réalisés à partir des négatifs originaux, non retouchés et non recadrés, qui donnent à la norme et au caprice la saveur de l’archive.

Commissaire : Michel Poivert

Exposition présentée
du 29 mai au 7 novembre 2010
au CHÂTEAU DE TOURS
25 avenue André Malraux – 37000 Tours
Tél. : 02 47 70 88 46
Horaires : du mardi au dimanche de 13H à 18H
Entrée exposition Jeu de Paume: 3 €(tarif réduit : 1,50 €)


Sur invitation de la Ville de Tours, le Jeu de Paume
présente une programmation "hors les murs"
au Château de Tours.

L’exposition "Nadar, la norme et le caprice" fait partie des
célébrations nationales 2010 organisées, sous l’égide du
ministère de la Culture et de la Communication, à l’occasion
du centenaire de la mort de Nadar (6 avril 1820 – 20 mars 1910).

Cette exposition est réalisée par le Jeu de Paume en collaboration avec la Ville de Tours et la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, ministère de la Culture et de la Communication [http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr].

En partenariat avec Azart Photographie, France Bleu Touraine, La Nouvelle République, Polka magazine.
Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication.
Il bénéficie du soutien de Neuflize Vie, mécène principal.