martedì 31 maggio 2011

Colori golosi con Ladurée e Pierre Hermé




Una pausa golosa con un carosello di gusti e colori per la celebre maison LADUREE

E le creazioni di haute patisserie di Pierre HERME...

lunedì 30 maggio 2011

Un article sur DSK






Un article original de : Thierry Meyssan, Voltairenet

Un article riche en informations et pas du tout complaisant sur ce personnage..

La nomination triomphale de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), le 28 septembre 2007, a donné lieu à deux messages contradictoires. D’un côté la presse occidentale exalte la capacité du bloc atlantiste à imposer son candidat face à celui de la Russie, Josef Tosovsky ; d’autre part, elle affirme que la principale mission de M. Strauss-Kahn sera d’associer plus largement les pays du Sud aux décisions, c’est-à-dire de mettre fin à la domination du bloc atlantiste.

Avec chauvinisme, la presse française se félicite que des Français se trouvent aujourd’hui à la tête de quatre grandes organisations internationales.

En effet, outre Dominique Strauss-Kahn au FMI, Pascal Lamy dirige l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Jean Lemierre préside la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), et Jean-Claude Trichet la Banque centrale européenne (BCE). Mais doit-on mettre ces quatre institutions sur le même plan ?

Et surtout, doit-on se réjouir d’une situation qui, loin de manifester la place de la France dans le monde, illustre l’intégration des élites françaises dans la mondialisation, c’est-à-dire leur acharnement à détruire leur pays, en tant qu’État-nation, un cadre politique qu’ils jugent dépassé ?

Le dernier exploit en date laisse songeur : le FMI est une des organisations internationales la plus critiquée dans le monde. Il a abondamment financé l’installation de dictatures dans les pays du Sud, notamment en Argentine, au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, aux Philippines, en Thaïlande etc…

En outre, ses exigences soudaines de remboursement immédiat de prêts ont contraints des États à sacrifier leur avenir en dévaluant et en fermant écoles et hôpitaux. Ses adversaires l’accusent donc d’avoir provoqué, par l’oppression et la famine, des centaines de millions de morts en un demi-siècle, c’est-à-dire bien plus que les agressions militaires des États-Unis durant la même période.

De son côté, le FMI considère au contraire que ses politiques « d’ajustement structurel » loin d’avoir provoqué ces catastrophes y ont mis fin. Des « Prix Nobel » d’économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d’être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet, l’action principale du FMI aura été de financiariser l’économie mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de s’enrichir en exploitant le travail, plus encore que les ressources, des pays du Sud. S’il n’était la vénération que la société de consommation voue à ses banquiers, il y a longtemps que le FMI aurait été déclaré organisation criminelle. Pourtant, c’est bien cette institution que le socialiste Dominique Strauss-Kahn a ambitionné de diriger, et c’est bien M. Strauss-Kahn qui a obtenu le soutien appuyé des grands argentiers de la planète, pressés de toutes parts par les multinationales les moins scrupuleuses.

Si l’on laisse de côté l’intérêt personnel de Dominique Strauss-Kahn, qui devient ainsi le haut-fonctionnaire le mieux payé de Washington avec un salaire annuel de base de 461 510 dollars net d’impôts, l’on doit se poser la question de ses objectifs politiques. Pour y répondre, jettons un coup d’œil sur sa biographie et découvrons-y ce que la presse mainstream cache depuis des années : ses liens avec les principaux dirigeants de l’administration états-unienne.

Issu d’une famille aisée de gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis à Monaco.
Il reçoit une éducation juive —plus séfarade qu’ashkénaze—, à laquelle il accorde plus d’importance au plan culturel que religieux. Il est diplômé de Sciences-Po Paris, ancien élève d’HEC, licencié en droit et agrégé de sciences économiques. Il se destine à être avocat d’affaires.

Il entre en 1976 au Parti socialiste où il milite au Cères, le courant social-étatiste animé par Jean-Pierre Chevènement.

Il ne tarde pas à s’en séparer pour se rapprocher de Lionel Jospin et Jean-Christophe Cambadélis, les deux meilleurs élèves français d’Irving Brown, l’agent de liaison de la CIA avec la gauche ouest-européenne [1]. Jospin et Cambadelis sont issus d’un petit parti trotskiste (les « Lambertistes ») traditionnellement lié à la CIA. Avec une centaine de camarades, ils ont infiltré le PS et ont réussi à prendre les rênes.

Il entre en 1986 à l’Assemblée nationale à la faveur du scrutin proportionnel alors brièvement mis en place. Il choisit de s’implanter, en 1988, dans une circonscription du Val-d’Oise, à Sarcelles, qui abrite une forte communauté juive. Il s’y fait élire en faisant jouer le réflexe identitaire. Il devient président de la Commission des finances de l’Assemblée, puis, en 1991, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de l’Économie Pierre Bérégovoy. Tout oppose les deux hommes : « DSK » est un brillant dilettante vivant au milieu des grandes fortunes comme un poisson dans l’eau, tandis que « Béré » est un pénible tâcheron partagé entre ses idéaux ouvriers et son besoin de reconnaissance personnelle par le monde de la finance. « DSK » s’amuse de se dire socialiste tout en faisant le contraire, tandis que « Béré » a des états d’âme.

Alors qu’il est ministre délégué à l’Industrie, il a connaissance des problèmes rencontrés par son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit Lyonnais.
Il intervient personnellement pour favoriser diverses opérations hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-Hamon.
Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël et pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François Kahn.
Les montages de M. Ullman-Hamon avec les filiales du Crédit lyonnais coûteront plusieurs dizaines de millions de francs au contribuable français.


À la même époque, Dominique Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en troisièmes noces— une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la journaliste préférée des Français.
Le couple choisit de tenir la presse à l’écart de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête au sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn).



En 1987, il se démarque de François Mitterrand, il conduit une délégation du Parti socialiste en Israël et se rend à la mairie de Jérusalem qu’il considère comme capitale de l’État hébreu.
En 1991, il participe à un voyage de solidarité en Israël, organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en pleine Guerre du Golfe.


En 1994, usant de sa qualité d’ancien ministre de l’Industrie, il créé le Cercle de l’Industrie auquel il parvient à faire adhérer en six mois 48 des 50 plus grands patrons français.

La moitié d’entre eux au moins payent une cotisation annuelle de 200 000 F pour que leurs intérêts soient défendus à Bruxelles. Il laisse la présidence de cette association patronale à Raymond Lévy (ex-Pdg de Renault) et en assure la vice-présidence.
Incidemment, le même Raymond Lévy sera nommé à la tête du Consortium de réalisation, chargé de liquider les placements pourris du Crédit Lyonnais et, au passage, d’étouffer les affaires Ullman-Hamon.

Simultanément, DSK devient consultant auprès des mêmes patrons ou avocat d’affaires et établi son bureau dans les locaux du Cercle.

La Cogema, la Sofres et EDF, entre autres, lui versent des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde.
Cette activité peu contraignante lui assure des revenus de plus de 2 000 000 F par an [2].

Par la suite, il donne des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences ici et là, toujours royalement payées.


Précisément, aux États-Unis Stanford est le bastion des Républicains. C’est là qu’ils ont leur propre centre de recherches, la Hoover Institution [3].
À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn— n’est autre que Condoleezza Rice[4].
Sur place, Dominique Strauss-Kahn fait la connaissance de George P. Schultz et des universitaires qui formeront le vivier de l’administration Bush.

En 1995, il rédige la partie économique du programme électoral de Lionel Jospin, candidat à la présidence de la République, Propositions pour la France.
Il défend alors le principe de la « taxe Tobin » sur les transactions en devises, dont il affirmera plus tard qu’elle est impraticable.

Député de Sarcelles, il en est aussi brièvement le maire, avant d’en confier les clefs à son fidèle François Pupponi.
Le temps de « jumeler la plus juive des communes françaises avec la plus française des communes d’Israël », Netanya.


De 1997 à 1999, il est ministre de l’Économie et des Finances.

Il pilote le passage à l’euro et la privatisation de France-Télécom.
Surtout, il fait entrer la France dans le processus de financiarisation de l’économie en multipliant les mesures démagogiques sectorielles.

L’adoption de la semaine de 35 heures diminue considérablement le nombre d’heures travaillées ; tandis que l’exonération de charges sociales sur les stock-options déplace les revenus des cadres du travail vers la finance.
Il résulte de cette politique que le début de décroissance de la production française est compensée, au plan statistique, par un développement des profits financiers.
Cependant, en fin de compte, le pouvoir d’achat des classes moyennes s’effrite sensiblement.


Dominique Strauss-Kahn fréquente les cercles les plus prestigieux du pouvoir.

Dès 1993, on le voit au Forum de Davos.
Anne Sinclair l’introduit au Siècle, l’association la plus mondaine de Paris.
Puis, Antoine et Simone Veil le font entrer au Club Vauban. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy et Jean-Claude Trichet qui occupent avec lui aujourd’hui de prestigieux fauteuils dans les institutions internationales.

Dominique Strauss-Kahn est piégé par son perpétuel mélange des genres entre engagement politique et lobbying rémunéré.
Il fait l’objet d’une mise en examen dans une affaire concernant la principale mutuelle étudiante, la MNEF, puis dans une autre relative à la caisse noire de la compagnie pétrolière nationale Elf.
Les magistrats estimeront en définitive que ses activités étaient licites, à défaut d’être morales.

Cependant les instructions pénales et une commission d’enquête parlementaire mettront en évidence ses méthodes peu orthodoxes.
Lionel Jospin, lorsqu’il était ministre de l’Éducation, avait modifié par décret le taux des remboursements effectués à la MNEF par la Sécurité sociale, transformant la Mutuelle en véritable pompe à finances pour le compte du PS.
Puis, il avait étendu les activités de la MNEF dans les campus toujours pour détourner plus d’argent.
Dominique Strauss-Kahn lui-même recevait des émoluments considérables pour des prestations imaginaires.
Plus tard, il avait fait prendre en charge le salaire de sa secrétaire au Cercle de l’Industrie (ou à son cabinet, il n’est guère possible de différencier) par le groupe Elf.


Derrière des manières policées, un goût prononcé pour la bonne chère et les belles femmes, Dominique Strauss-Kahn est un tueur : lorsqu’apparaît, à titre posthume, l’enregistrement vidéo du promoteur immobilier Jean-Claude Méry mettant en cause Jacques Chirac, on ne tarde pas à découvrir qu’il est un des organisateurs de ce mauvais coup.

Ses démêlées avec la Justice l’écarteront un temps de la scène politique.
Pendant sa traversée du désert, son épouse, Anne Sinclair, fera preuve de sang-froid et de dignité, plaidant auprès du public en sa faveur par sa seule attitude.

Opérant son grand retour, en 2001, après avoir bénéficié de non-lieux, il prend en mains le développement de la Fondation Jean-Jaurès, le partenaire de la National Endowment for Democracy (NED) pour la gauche française[5].

La chose est d’autant plus aisée que, depuis Stanford, il connaît la nouvelle conseillère nationale de sécurité des États-Unis Condoleezza Rice, et que c’est la sœur adoptive[6] de celle-ci, Mardeleine Albright qui dirige le National Democratic Institute (NDI), organisme tampon de la NED chargé d’acheminer les subsides du département d’État US dans les caisses du Parti socialiste français.


En 2003, le German Marshall Fund of the United States, une des principales officines atlantistes, crée un Forum sur le commerce et la pauvreté.
DSK devient l’un des six administrateurs, rémunéré comme toujours[7].
Il y écrit, ou tout au moins signe, divers rapports en faveur du libre-échange absolu.

La même année, il contraint un expert du Parti socialiste, Pascal Boniface, à démissionner.
Ce spécialiste en relations internationales a eu le toupet de souligner que le soutien aveugle du parti à Israël est idéologiquement incohérent et électoralement contre-productif alors que le PS doit ambitionner de réunir derrière lui les six millions de Français de culture arabe.

En outre, Dominique Strauss-Kahn pilote la création du Cercle Léon Blum, au sein du PS, dont l’objectif est de veiller au soutien du parti au mouvement sioniste.

En 2004, il déclare lors d’une interview sur France-Inter : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques.
En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. »[8]

En 2005, il lance les clubs « À gauche en Europe » (AG2E) en faveur du « oui » au référendum d’approbation du projet de Traité constitutionnel européen.

Il travaille alors en lien avec le Policy Network (Grande-Bretagne) et la Fondation Friedrich-Ebert (Allemagne). Mais les Français votent « non ».

En 2007, alors que l’écrivain Claude Ribbe ouvre un débat sur les conséquences sociales actuelles de l’esclavage et de la colonisation, DSK participe activement à la création du Conseil représentatif des noirs de France (CRAN), une organisation qui bénéficie de conseils techniques de spécialistes israéliens et reproduit le modèle du Conseil représentatif des juifs de France (CRIF) [9]
À défaut de trouver un écho parmi les noirs de France, cette initiative sera une réussite médiatique, comme l’avait été quelques années plus tôt la création de SOS Racisme pour stopper la structuration des beurs.

Lorsque s’ouvre la compétition au Parti socialiste pour désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2007, Dominique Strauss-Kahn apparaît à la fois comme le candidat le mieux placé face à son rival déclaré, l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, et comme le candidat officiel des États-Unis pour la gauche française.

Ainsi, il donne un entretien à la revue néo-conservatrice Le Meilleur des mondes, dans lequel il brocarde la politique arabe de la France et plaide pour un rapprochement avec Washington et Tel-Aviv [10]

Tout semble réglé à l’avance.
Les cotisations d’adhésion au Parti socialiste ont été réduites à un montant négligeable de sorte que les quelques milliers de membres de parti lambertiste ont pu acquérir des cartes, juste pour participer au vote de désignation interne du candidat.
La manœuvre a été organisée par le lieutenant de DSK, Jean-Christophe Cambadelis, lui-même ancien dirigeant de ce parti et que nous avons déjà présenté à propos de ses relations avec la CIA.

Pourtant, contre toute attente, c’est un outsider, Ségolène Royal, qui est désigné. C’est qu’à Washington on a un autre projet : placer Nicolas Sarkozy à l’Élysée.

Pour cela, il convient d’installer face à lui un concurrent peu crédible.
En échange de son retrait silencieux, DSK sera largement récompensé par la direction générale du FMI.


Peu après son accession à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy présente la candidature de DSK à Washington, et Condoleezza Rice lui apporte son soutien. Tout en participant à la création de l’European Council on Foreign Relations (E-CFR) [11] il sillonne le monde, officiellement pour convaincre les États du Sud de soutenir également sa candidature.

En réalité, leur vote importe peu, puisque les USA et l’Union européenne ont à eux seuls 48 % des voix. La campagne de DSK est payée par la France et organisée par l’agence de relations publiques TD International.

Ce que le cabinet de M. Strauss-Kahn minimisera en prétendant ne travailler qu’avec la correspondante française de l’agence. TD International « vendra » à la presse la légende d’un DSK désœuvré, téléphonant au Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker lors d’un colloque à Yalta, lequel lui aurait suggéré d’ambitionner le FMI.

En réalité, Dominique Strauss-Kahn et Christine Ockrent participaient au Yalta European Seminar, moyennant un défraiement de 7 000 euros chacun indirectement versés par George Soros.
Ce colloque avait pour but de soutenir la « révolution orange » et l’arrimage de l’Ukraine à l’OTAN. Or, TD International est une officine de la CIA, notamment chargée de la construction de l’image publique de la « révolution orange ».
Elle est dirigée par William A. Green III, un célèbre agent qui n’était ni plus ni moins que le chef de poste du stay-behind en France et qui fut expulsé en 1995 pour des motifs d’une extrême gravité qui ne furent jamais dévoilés au public.

Hugo Chavez, le président de la République bolivarienne du Vénézuela, quant à lui, n’a pas été convaincu par le show de Dominique Strauss-Kahn.

Il a confirmé le retrait de son pays du FMI « avant qu’ils ne nous pillent » et invité tous les États du Sud qui le peuvent à faire de même.


[1] Selon les propos d’Irving Brown lui-même, rapportés dans Éminences grises, par Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard 1992. Sur le réseau US, voir « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.

[2] « Dominique Strauss-Kahn, 1993-1997, profession – conseil », par Laurent Mauduit, Caroline Monnot et Martine Orange, Le Monde, 11 décembre 1999. « Influents dans le monde de l’entreprise », par Bérengère Mathieu de Heaulme, Le Figaro, 22 janvier 2002.

[3] « La Hoover Institution, archives réservées aux Républicains », Réseau Voltaire, 26 octobre 2004.

[4] « La fulgurante intégration de Condoleezza Rice », par Arthur Lepic et Paul Labarique, Réseau Voltaire, 8 février 2005.

[5] « La NED, nébuleuse de l’ingérence démocratique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22janvier 2004.

[6] Op. cit.

[7] « Le German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ? », Réseau Voltaire, 5 octobre 2004.

[8] Cité in Encyclopédie politique française, Tome 2, Facta éd., 2005.

[9] Les Nègres de la République, par Claude Ribbe, Jean-Paul Bertrand éd., 2007.

[10] « MM. Sarkozy et Strauss-Kahn affichent leurs allégeances », par Cédric Housez, Réseau Voltaire, 7 novembre 2006. Article plagié depuis. La position de Dominique Strauss-Kahn est partagée par le premier secrétaire du PS, François Hollande, voir « France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes », Réseau Voltaire, 9 janvier 2006. Les propos imputés à M ; Hollande dans ce dernier article ont fait l’objet d’un démenti de l’intéressé, mais ont été maintenus sur le site internet du CRIF.

[11] « Création accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères », Réseau Voltaire, 3 octobre 2007.

Article original : Thierry Meyssan, Voltairenet


Note de FQ :
Force est de constater que Strauss-Khan dispose d’ores et déjà d’un CV bien rempli. De trahisons (PS, peuple français,…) en scandales majeurs (MNEF, ELF, affaire Mery, Crédit Lyonnais), en passant par un soutien nauséabond au sionisme et l’implication dans plusieurs organisations occultes (Cercle Bilderberg, DAVOS, Le Siècle, Club Vauban).

Alors que la quantité de casseroles que traine l’intéressé devrait le tenir éloigné des fonctions même les plus subalternes, celui-ci se retrouve à la tête du FMI alors que le monde s’enfonce dans une crise dont l’intensité fera passer 1929 pour une promenade de santé.

Strauss-Kahn, à travers le FMI, va donc présider à la destruction de nombreuses nations (l’Islande devrait être lune des premières de la liste).

Le scénario est bien connu, les banques mènent la nation à la faillite, le FMI arrive à la rescousse sur son beau cheval blanc et la nation à genoux se retrouve obligée d’accepter des conditions inacceptables :

- destructions des écoles, des hôpitaux, des transports publics, …
– privatisation de l’industrie cédée à vil prix aux élites proches du pouvoir (oligarchie)
– esclavage idéologique, politique et militaire (le pays sous tutelle soutient les choix politiques de ceux qui tirent les ficelles du FMI)
– introduction des cultures OGM et annulation des règles environnementales
- accueil des industries chimiques, pharmaceutiques, pétrolières…
– pillage des matières premières et du patrimoine national
– destruction du lien social et des fondements démocratiques
– …

Strauss-Khan est donc en train de revêtir le costume de fossoyeur en chef et s’apprête à mener des centaines de millions d’individus vers la misère et la souffrance.

Comme si toutes ces informations ne suffisaient pas à déclencher d’irépressibles nausées chez tout individu ayant préservé un minimum de conscience, nous apprenons en ce début octobre qu’en plus des affaires, des trahisons, de son idéologie xénophobe et de son fricotage avec diverses organisations occultes, Strauss-Khan a trompé sa femme (Anne Sinclair) avec une collègue de travail mariée (Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d’origine hongroise du département Afrique du FMI).

Pour faire les choses jusqu’au bout Strauss-Khan aurait en outre favorisé l’ascension de sa maîtresse pendant qu’ils étaient ensemble mais après la fin de leur adultère (découvert par le mari de la maîtresse) il l’aurait pénalisée pour se venger.

Trahison, illégalité, adultère, favoritisme, manipulations, mensonges, voilà donc un parcours remarquable qui en dit suffisamment sur l’intéressé dont la conscience, les remords ou l’intégrité ne semblent guère constituer une entrave aux pratiques les plus repoussantes.

Il est également piquant de constater que la maitresse de Strauss-Kahn, la hongroise Piroska Nagy partage avec Nicolas Sarkozy de Nagy-Brocsa le même pays d’origine : la Hongrie, lieu d’implantation du peuple Khazar au cours du Moyen-Âge, ainsi que le même patronyme.


Le plus triste dans cette histoire est que cette affaire de népotisme soit révélée alors que les frictions pour le poste de président du FMI augmentent et que ce dernier s’apprête à jouer un rôle majeur dans la crise actuelle.

Qui bénéficie de cette affaire sachant qu’un soudain élan de transparence de la part du FMI semble improbable.
S’agit-il d’une peau de banane lancée par un autre concurrent au poste de dirigeant du FMI?
D’une maneuvre pour s’assurer de l’infini servilité du candidat?
D’une tactique visant à discréditer Strauss-Kahn dans la perspective d’une future course à l’Elysée?


Il est en tout cas fort regrettable que Strauss-Kahn n’ait toujours pas été mis hors d’état de nuire alors que, depuis des années, l’intéressé a démontré des comportements bien plus nocifs que le népotisme.

lunedì 23 maggio 2011

Belle et admirable Anne Sinclair !




Sans commentaire ( il y en a tellement en ce moment!) je copie ici une bio de Anne Sinclair d'après le site Wikipedia




Née Anne-Élise Schwartz, elle est la fille de Joseph-Robert Schwartz (devenu Sinclair en 1949[1]), homme d'affaires et chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, et de Micheline Nanette Rosenberg représentée sur une toile de Picasso et petite-fille du grand marchand d'art, parisien puis new-yorkais, Paul Rosenberg, dont elle est l'une des héritières (elle possède une partie de sa collection de tableaux d'une valeur de plusieurs millions d'euros.

Divorcée du journaliste Ivan Levaï, avec qui elle a deux enfants, David et Elie, elle épouse à Paris (mairie du 16e arrondissement) le 24 novembre 1991 l'homme politique Dominique Strauss-Kahn.

Carrière

Licenciée en droit, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (filière Politique et Social, 1972), elle commence sa carrière de journaliste à Europe 1 en 1973.

En 1983, elle est engagée par TF1 pour présenter l'émission Édition spéciale. Mais c'est avec Sept sur sept, de 1984 à 1997 (en alternance la troisième année avec Jean Lanzi), et Questions à domicile qu'elle devient une vedette du petit écran. Elle obtient avec Sept sur sept deux Sept d'or, en 1985 et 1990.

Après la privatisation de TF1, elle est nommée directrice adjointe de l'information sur TF1, en plus de l'animation de ses émissions, puis directrice générale de TF1 Entreprise.

En 1997, après la nomination de son mari au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, elle décide d'arrêter de présenter des émissions politiques et devient directrice générale de e-TF1, la filiale internet du groupe, puis vice-présidente.

Elle quitte le groupe TF1 en 2001 à la suite de désaccords avec Patrick Le Lay, le PDG de la chaîne. Elle rejoint le groupe Netgem, puis RTL en 2002 et collabore au magazine Paris Match.

Elle anime de 2003 à 2007 sur France Inter Libre Cours, émission où des étudiants rencontrent des professionnels.

Elle participe en 2008 à l'émission Le Grand Journal sur Canal + en tant que correspondante aux États-Unis en vue de l'élection présidentielle américaine de 2008, en alternance avec Laurence Haïm.

En novembre 2010, elle intègre le conseil d'administration du musée national Pablo Picasso.


Bibliographie

Une année particulière (1982)
Deux ou trois choses que je sais d'eux (1997)
Caméra subjective (2002)


Lien externe


Deux ou trois choses vues d'Amérique,
blog d'Anne Sinclair

sabato 14 maggio 2011

L'orribile cappello della figlia della Ferguson..


La duchessa Sarah Ferguson durante la sua apparizione all’Oprah Winfrey Show ha svelato che la figlia, la principessa Beatrice, ha messo all’asta su eBay per l’Unicef il cappello che ha indossato alle nozze del cugino William.

Sarah Ferguson assicura, a chi vuole crederla,che il ricavato della vendita andrà a favore dell’Unicef.

Treacy, la stilista che ha creato l'orribile copricapo ha dichiarato che il costo è di 2400 euro.

venerdì 13 maggio 2011

L'Air de Nina Ricci, la feminité absolue !




J'ai craqué pour l'Air de Nina Ricci, un floral lumineux..
L’Air est le parfum de la nouvelle génération, inspiré par l’emblématique L’Air du Temps.

Il est le parfum idéal pour les premiers rayons de soleil, mais surtout le parfum de la féminité absolue et moderne, un parfum lumineux aux multiples facettes, à la personnalité unique et au sillage envoûtant.

La fragrance s’ouvre avec des notes légère et cristalline de freesia et de chèvrefeuille.
Le coeur se construit autour de notes flamboyante et féminine de magnolia, d’absolue de rose et de jasmin sambac.
Les notes de fond sont sensuelle et boisée avec le bois de rose et le patchouli.

Le flacon pur et contemporain est magnifié par les nuances douces et féminines de rose poudré et de blanc.

Le capot signe le flacon de L’Air : une sculpture de colombes transparentes et minimalistes, fortes en symbolisme.

L'ecrin : l’artiste française Virginie Barré a conçu l’étui comme une affiche de cinéma.
Luxueux et feminin, le fond rose poudré est agrémenté de découpes blanches.

Ce parfum sera disponible en Eau de Parfum Vaporisateur 30 ml, 50 ml et 100 ml, en Gel Douche 200 ml, et en Lait pour le Corps 200 ml.

Famille Olfactive : Floral – Lumineux
Notes de Tête : Freesia, Chèvrefeuille.
Notes de Cœur : Magnolia, Absolue de Rose, Jasmin Sambac.
Notes de fond : Bois de Rose, Patchouli.

martedì 10 maggio 2011

Era il 10 maggio 1981..




Era la sera del 10 maggio 1981.
Il seguito é storia

Il Mamma Bag di Gucci : glam, pratica e .. una buona azione


Anche quest’anno Gucci rinnova il suo impegno a favore dell’Unicef e per la festa della mamma lancia la Mamma bag: una borsa in edizione limitata disponibile esclusivamente sul sito www.gucci.com e i cui proventi saranno devoluti a favore dei programmi Unicef per la lotta contro l’Aids.

Disegnata dal direttore creativo Frida Giannini, è l’accessorio ideale per mamme e donne in movimento.
In vendita fino al 15 giugno 2011 al costo di 790 euro la borsa è stata ideata per sostenere la distribuzione dei kit per il test dell’Hiv per donne incinte ed è parte del programma che mira a eliminare le nuove infezioni da Hiv nei neonati.

In tela bianca, dettagli in pelle e manici realizzati con l’inconfondibile nastro Gucci nei colori della maison, ricca di tasche, zip e scompartimenti, la Mamma bag è il giusto compromesso tra moda e praticità, glam e quotidianità.

venerdì 6 maggio 2011

Incroci haute couture P/E 2011






Foto: dall'alto in basso
Pucci
Chloé
Hermès
Ferré


Tendenza Primavera/Estate 2011 : stringhe che sottolineano le scollature, fasce che ridisegnano la silhouette.

Superbi abiti che disegnano il corpo: dal monospalla firmato Chloé, all’intrecciato sexy di Emilio Pucci, passando per i listini ispirazione equestre di Hermès, sulle passerelle delle sfilate lo stile incrocia la sensualità.

Un cocktail sexy : il MargaDita !



Lasciamoci tentare dal nuovo cocktail inventato dalla regina del Bourlesque.
Battezzato MargaDita per fare concorrenza al famosissimo Margarita, questo nuovo cocktail promette delle serate glamour e sexy, profumate al Cointreau,il liquore francese che serve da base a moltissimi cocktail...

Dita Von Teese ha presentato giovedi' 5 maggio a New York la sua creazione, in collaborazione con Cointreau.

martedì 3 maggio 2011

Il ciondolo di Jean Dinh Van


Questo ciondolo tanto portato e tanto imitato si ispira dal Pi cinese e ha una storia tutta sua..

Nel 1980 il creatore Jean Dinh Van, per protestare contro la legalizzazione dell'oro 9 carati, una lega in cui la proporzione d'oro è molto scarsa, crea questa forma super semplice in oro 24 carati, un oro quasi puro.

Essendo quest'ultimo molto malleabile, lo martella per renderlo più solido.
Oggi esistono numerose versioni del ciondolo Pi: in argento, come bracciale su un cordone di cuoio, come anello, in onice, in agata bianca...



www.dinhvan.com

martedì 26 aprile 2011

Kate Middleton, una ragazza carina..










Kate, 29 anni, e' una ragazza carina, giovane, sorridente...ma non ancora principessa !

La futura Principessa d'Inghilterra, ormai prossima alle nozze con il Principe William, (venerdì 29 aprile 2011) a volte si mostra trascurata indossando un imper blu stropicciato o camicie e tee shirt non del tutto stirati, per non parlare di vestitini o tenute colorate che non la valorizzano.

Meglio alla prima uscita ufficiale accanto al suo principe azzurro! Per l'occasione ha sfoggiato un tailleur rosso firmato Luisa Spagnoli che la slanciava notevolmente.

Sono curiosa di vedere se anche lei, come Diana, con gli anni diventerà un'icona glamour..

domenica 24 aprile 2011

Le questionnaire de Proust de Marie France Pisier





Elle est morte cette nuit dans sa piscine...

Voilà son questionnaire de Proust :


Le bonheur parfait selon vous?
Me balader dans Paris, au printemps, sans but, nez au vent...

Où et à quel moment de votre vie avez-vous été le plus heureuse?
Sur une plage, en Nouvelle-Calédonie, quand j'avais 13 ans. Du sable filait entre mes doigts; je me disais: "Je tiens ma vie entre mes mains."

Quel est le principal trait de votre caractère?
L'exaltation.

Et le trait de votre caractère dont vous êtes le moins fière?
Mes crises rapides et violentes de paranoïa.

Votre dernier fou rire?
A la suite d'une réflexion de Thierry Funck-Brentano, l'homme que j'aime, à qui je demandais: "Alors, c'est vraiment mieux d'être un homme"? "Oh oui... mais on a des compensations!" m'a-t-il répondu.

Et la dernière fois que vous avez pleuré?
C'était dans une piscine à Miami, il y a trois ans. J'ai cru que j'allais faire déborder la piscine de mes larmes...

Vos héros dans la vie d'aujourd'hui?
Deux médecins: le Pr Baulieu, qui a inventé la pilule RU 486. Et le Pr Frydman, l'un des "papas" d'Amandine, qui a réalisé la première procréation médicalement assistée.

Votre héroïne de fiction préférée?
Cette grande hystérique de Scarlett O'Hara.

Votre film culte?
La Splendeur des Amberson, d'Orson Welles.

Vos auteurs favoris?
Henry James, Edith Wharton, Fitzgerald, Faulkner.

Votre occupation préférée?
Lire dans ma baignoire.

Et votre livre de chevet?
Le Dictionnaire des personnages de la littérature, dans la collection Bouquins.

La couleur que vous préférez?
Le rouge des rideaux de théâtre.

La fleur que vous aimez?
L'iris, pour le mot et parce que c'est le prénom de ma fille.

Votre boisson favorite?
Le gevrey-chambertin.

Le talent que vous auriez voulu avoir?
Savoir chanter.

La chanson que vous fredonnez?
Comme un avion sans ailes, de CharlElie Couture. On l'entend d'ailleurs dans mon prochain film. C'est même son titre.

Que possédez-vous de plus cher?
Ma vue... qui baisse.

Que détestez-vous par-dessus tout?
Ne pas voir le temps passer.

Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence?
En tout cas pas les fautes d'orthographe.

Si vous deviez changer une chose dans votre apparence physique?
Je serais une grande blonde... ou un grand blond!

Qu'avez-vous réussi de mieux dans votre vie?
A aimer et à être aimée.

Quel serait votre plus grand malheur?
Que les gens que j'aime meurent avant moi.

Votre plus grand regret?
Ne pas arriver à me débarrasser du sentiment de culpabilité.

Votre devise?
Chaque matin qui se lève est le premier de tous les matins qui me restent.

Et comment aimeriez-vous mourir?
En rêvant.

Quelques dates
1944 Naissance, le 10 mai, à Dalat Annam, au Vietnam.
1961 Premier rôle dans L'Amour à 20 ans, de François Truffaut.
1975 Joue dans Cousin, cousine, de Jean-CharlesTacchella.
1976 Tourne dans Barocco, d'André Téchiné
1980 Ecrit avec François Truffaut le scénario de L'Amour en fuite.
1984 Naissance de son fils Mathieu. Publie chez Grasset Le Bal du gouverneur, le deuxième de ses quatre romans, qu'elle adaptera au cinéma en 1989.
1986 Naissance d'Iris, sa fille.
2002 Sortie, le 23 janvier, de Comme un avion sans ailes.

lunedì 18 aprile 2011

Who's who impeccabile


Da notare e adottare il look beige e bianco con inserti verticali effetto orlo à jour Who's*Who.

domenica 17 aprile 2011

Festival di Cannes : Sorrentino e Moretti in concorso





Il gran giorno è arrivato: la conferenza stampa che ha rivelato la selezione ufficiale del Festival di Cannes si è appena conclusa.

E l’Italia può gioire con due grandi nomi: quello di Nanni Moretti e Paolo Sorrentino, entrambi scelti per concorrere alla Palma d’Oro.

Il film del regista di Caro diario si intitola Habemus Papam e uscirà in tutte le sale domani, mentre il regista di Il Divo – che proprio a Cannes vinse il premio della Giuria nel 2008 – sarà in gara con This must be the place, pellicola interpretata da Sean Penn.

Un terzo nome italiano, questa volta meno noto, è stato scelto nella sezione Quinzaine des Réalisateurs: è quello di Alice Rohrwacher, sorella della più famosa attrice Alba, che presenterà la sua opera Corpo celeste.

Soddisfazioni arrivano dal Festival in senso lato: i presidenti delle varie sezioni sono, infatti, grandi star (davanti e dietro la cinepresa) del cinema, come Robert De Niro, Emir Kusturica e Michael Gondry.

Tra i film in concorso sono stati confermati i grandi nomi già annunciati come Woody Allen (Midnight in Paris), Terrence Malick (L’albero della vita) e Lars Von Trier (Melancholia).

Da segnalare fuori competizione altri due titoli made in Hollywood: Pirati dei Caraibi 4 Oltre i confini nel mare e The Beaver, per la regia di Jodie Foster.
Gradito ritorno anche per Gus Van Sant, che aprirà la sezione Un certain regard con la pellicola Restless di cui è protagonista Mia Wasikowska.

La 64/a edizione del Festival di Cannes (11-22 maggio) anche troppo piena di maestri annunciati, potrebbe essere, per l'Italia, fotocopia di quella vincente del 2008.

Se allora i due film italiani in concorso erano quelli di Paolo Sorrentino (Il Divo) e di Matteo Garrone (Gomorra), con Sangue pazzo di Tullio Giordana fuori concorso, quest'anno dovrebbero essere in concorso ancora Sorrentino, proprio come nel 2008, e poi Nanni Moretti, rispettivamente con This Must Be the Place e Habemus Papam.

A queste due teste di serie si potrebbero aggiungere, in una sorta di poker ideale, Emanuele Crialese e Gianni Amelio.

Insomma, a quattro giorni dalla conferenza ufficiale di Parigi di giovedi', c'e' la quasi certezza che Sorrentino scendera' in campo con un film come This Must Be the Place ad alto contenuto musicale, con protagonista Sean Penn (proprio il presidente di giura a Cannes che lo aveva premiato nel 2008) nei panni di una rockstar on the road che ricorda esplicitamente il leader post-punk dei Cure, Robert Smith.

Nanni Moretti mette invece mano alla materia piu' delicata, ma anche piu' italiana possibile, il Vaticano.
La storia di un Papa in crisi (interpretato dal francesissimo Michel Piccoli) non poteva che intrigare il direttore artistico Thierry Fremaux che si e' trovato cosi' costretto ad dover fare un'eccezione: accettare in corsa per la Palma d'oro un film non in anteprima mondiale.

E forse cosi' non e' neppure un caso che per Habemus Papam, prodotto dalla Sacher film insieme a Fandango, Rai Cinema e dalla francese Le Pacte, in sala da venerdi' prossimo, non ci sara' conferenza stampa (Moretti cosi', per la gioia dei francesi, parlera' di Vaticano solo sulla Croisette davanti alla stampa estera).

Per quanto riguarda il film del regista siciliano Emanuele Crialese, Terraferma, potrebbe anche lui approdare sulla Croisette nella sezione un Certain Regard o in quella fuori concorso.

Il regista, che ha esordito con Respiro proprio a Cannes, potrebbe cavalcare cosi' la cronaca di questi giorni, essendo questo lungometraggio, prodotto da Cattleya in collaborazione con Rai Cinema, una storia di immigrazione dall'Africa all'Italia sulle coste di Linosa. Anche l'ultimo lavoro di Gianni Amelio, Il primo uomo, potrebbe guardare a Cannes per molti motivi.

Intanto il film, girato in francese, e' prodotto da Cattleya e dalla francese Soudaine Compagnie.
Tratto dal libro omonimo postumo di un'icona francese come lo scrittore Albert Camus, e' stato poi girato in Algeria.

Nel cast, infine, Jacques Gamblin, Orso d'argento a Berlino per Gli spietati di Bertrand Tavernier, Denis Podalydes, Claudia Cardinale e Maya Sansa.

Per quanto riguarda le altre sezioni, a parte la certezza di Corpo celeste, esordio alla regia di Alice Rohrwacher, sorella dell'attrice Alba (Quinzaine).

Il Poeta di Andrea Segre e infine della possibile partecipazione dei gemelli Gianluca e Massimiliano De Serio - gia' vincitori al Festival di Torino con Backroman - alle prese con il loro primo lungometraggio, Sette opere di misericordia, girato interamente a Torino, con nel cast Roberto Herlizka.

Festival de Cannes 2011 : la seléction et l'affiche !



La sélection officielle du 64ème festival de Cannes vient d'être dévoilée par Thierry Frémaux et Gilles Jacob.

Si l'on savait déjà que Minuit à Paris , de Woody Allen , ouvrirait les festivités et que Restless , de Gus Van Sant ( Bande-annonce ) serait projeté en ouverture d'Un certain regard, les autres titres de films entendus n'étaient que des spéculations.

Voici la sélection complète et officielle :

La peau que j'habite de Pedro Almodovar

The tree of Life de Terrence Malick Bande-annonce

La source des femmes de Radu Mihaileanu

L'apollonide de Bertrand Bonello

Foot note de Joseph Cedar

Pater d' Alain Cavalier

Once upon a time in Anatolia de Nuri Bilge Ceylan

Le gamin au vélo de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Sleeping Beauty de Julia Leigh

Polisse de Maïwenn Le Besco

Le Havre d' Aki Kaurismaki

Hanezu no tsuki de Naomi Kawase

Drive de Nicolas Winding Refn

Melancholia de Lars Von Trier

Ichimei de Takashi Miike

Habemus Papam Nanni Moretti

We need to talk about Kevin , de Lynne Ramsay

Michael, de Markus Schleinzer

This must be a place , de Paolo Sorrentino

Hors-compétition :

Minuit à Paris, de Woody Allen

Le complexe du castor de Jodie Foster

The Artist de Michel Hazanavicius

Pirates des Caraïbes 4 de Rob Marshall

La conquête de Xavier Durringer

Un certain regard :

Restless de Gus Van Sant

Hors Satan de Bruno Dumont

The Hunter de Bakur Bakuradze

Halt auf freier strecke d' Andreas Dresen

Martha Marcy May Marlene de Sean Durkin

Et maintenant, on va où ? de Nadine Labaki

Loverboy de Catalin Mitulescu

Yellow sea d' Hong-Jin Na

Miss Bala de Gerardo Naranjo

Travailler fatigue Julianna Rojas et Marco Dutra

L'exercice de l'état de Pierre Schoeller

Arirang de Kim Ki-Duk

Les neiges du Kilimanjaro , de Robert Guédiguian

Skoonheid d' Oliver Hermanus

The day he arrives d' Hong Sang-Soo

Tatsumi d' Eric Khoo

Bonsaï de Cristian Jimenez

Toomelah d' Ivan Sen

Oslo august 31st de Joachim Trier


Les Hommages

Une Palme d'Ouverture à Bernardo Bertollucci

Hommage à Jean-Paul Belmondo

Les séances spéciales

Le labrador, de Frederikke Aspock

Le maître des forges de l'Enfer de Rithy Panh

Michel Petrucciani de Michael Radford

Tous au Larzac de Christian Rouaud

Séances de Minuit

Wu Xia de Peter Chan

Dias de Gracia de Everardo Gout

L'affiche :

Les organisateurs du Festival de Cannes ont dévoilé ce lundi 4 avril l'affiche officielle de la 64ème édition.

C'est l'actrice américaine Faye Dunaway qui illustre celle-ci grâce à un cliché du cinéaste Jerry Schatzberg daté de 1970, tiré du film PORTRAIT D'UNE ENFANT DECHUE.
Une version restaurée de ce film sera présentée dans la sélection Cannes Classics, en présence du cinéaste et de la comédienne, et sortira en copies neuves l’automne prochain.

Faye Dunaway, qui fit une entrée fracassante sur la scène internationale avec BONNIE AND CLYDE en 1967, a confirmé par la suite son statut de "star" en crevant l'écran dans L'AFFAIRE THOMAS CROWN.
En 1970, elle impressionne pour son interprétation d'un mannequin au bord de la dépression dans PORTRAIT D'UNE ENFANT DECHUE de Jerry Schatzberg (THE DAY THE PONIES COME BACK), film pour lequel elle se retrouve nominée au Golden Globe de la meilleure actrice.
Mais l'actrice américaine devra attendre 1976 pour enfin remporter la consécration suprême, en remportant le Golden Globe et l'Oscar pour son rôle dans NETWORK de Sidney Lumet. P
armi ses autres rôles marquants, on peut aussi citer CHINATOWN, LES YEUX DE LAURA MARS, L'ARRANGEMENT, LES TROIS JOURS DU CONDOR, LA TOUR INFERNALE, BARFLY, ARIZONA DREAM, DON JUAN DEMARCO, JEANNE D'ARC ou encore THE YARDS.

Elle est actuellement en train de préparer son premier long métrage en tant que réalisatrice en adaptant la pièce MASTER CLASS.